Chronologie et cartographie ne sont pas inutiles pour suivre les nombreux déplacements de ma famille entre 1939 et 1946.
Cette rubrique sera complétée au fur et à mesure de l’avancement de mon récit.
Automne 1939
La guerre éclate et Varsovie est prise par les Allemands. Mon grand-père et une partie de sa famille partent vers l’est de la Pologne, envahie par les Soviétiques. Direction : Bialystok.
Hiver 1940
Après avoir signé un contrat dans un bureau de recrutement, ils partent pour Tcheliabinsk, grande ville industrielle de Sibérie.
Mais, souffrant du froid et de la faim, ils se ravisent et décident de repartir pour Bialystok. A leurs risques et périls : ils encourent une peine d’emprisonnement de 3 ans pour ce qui est considéré comme une fuite.
Juin 1940
Ils sont déportés dans le Grand Nord, dans une contrée hostile au nom étrange : la république soviétique des Komis.
Août 1941
« Amnistiés » en tant que citoyens polonais, et donc libérés, ils partent pour Tachkent dans le sud de l’URSS, en Ouzbékistan.
1941 ou 1942
De là, ils vont travailler dans un kolkhoze ouzbek ou kirghiz, puis à Kök-Janggak, ville minière près de Djalal-Abad, au Kirghizistan.